Clips de mariages

Au terme de la cérémonie nuptiale, les tout jeunes mariés et leurs convives regagnent le Château de Vallery pour le vin d’honneur dans le carré central. Le soleil inonde la séance de photos posées à travers le domaine, la Roseraie et les anciennes écuries. Puis le Salon des Musiques s’ouvre au dîner pendant lequel prendront place les discours des invités puis le fabuleux spectacle de magie d’Arno.


Après le repas nuptial, il s’agit de gagner le Parc aux Ifs où mille flambeaux illuminent l’arrivée de la pièce montée. Les mariés ouvriront le bal dans la Grande Galerie Renaissance puis inviteront leurs convives à contempler un époustouflant spectacle pyrotechnique. Bombes, chandelles, fusées et feux de Bengale pour un feu d’artifice particulièrement généreux, à 180 degrés, de l’orée de forêt à la poterne médiévale. Bravo à Hien et Quan pour l’organisation de leur mariage sur deux jours avec un savoureux mélange de traditions et de romantisme.

Simply Lovely nous fait découvrir le château en extérieur jour sur la première moitié du clip. Seulement après le générique, le découpage technique intervient : le discours de Bryan devient alors le fil conducteur. Très solennel, ce discours est prononcé dans le Salon des Musiques à l’issue du dîner.


Ainsi, le plan de tournage consistera à intercaler de superbes séquences de jour durant la cérémonie dans le Grande Galerie puis en extérieur lors des photos posées avant le cocktail. Le flashback nous conduit jusqu’aux préparatifs de la mariée dans la chambre Grand Condé, à l’étage du château Renaissance. L’apothéose du clip revient aux artifices et embrasements qui baignent le parc de torchères de flammes, chandelles et autres feux de Bengale. Un must.

La danse à l’honneur avec le Salon des Musiques débordé par les invités qui savent honorer la fête de ces mariés-là. Ceux-là même qui auront choisi le Sycomore aux 7 troncs pour leur cérémonie religieuse puis auront garni le carré central de quelques exotiques chameaux ! Et la danse qui ne discontinuera pas dans une nuit sans heure limite.

Le vidéaste balaie les singularités du domaine telles le château Renaissance et son carré central cadré de ses haies d’ifs, le plus vaste Pigeonnier de France et la forêt de 60 hectares, l’église de Vallery… Il nous propose là un fabuleux tableau de presque 10 minutes grandiose, intime et authentique.

Ainsi, Tuan nous promène entre les grandes salles du château et le carré central, centre névralgique du domaine. En effet, le parc est omniprésent dans le film ; de jour en amont du mariage et en nocturne pour les artifices et embrasement avant l’ouverture du bal. Il est un fait que ce carré central est sonorisé de la playlist des mariés et éclairé aux flambeaux dès la tombée de la nuit.


Le réalisateur pose son oeil sur la Grande Galerie en cérémonie juive puis sur le Salon des Musiques préparé au dîner de mariage. L’église de Vallery sera également mise à l’honneur tout comme la Closerie et la Roseraie du château. Le temps suspend son vol pour les mariés du Château de Vallery. Ainsi, ce court film ne nous souffle-t-il pas que l’artiste et le lieu ont encore tant à voir ensemble ?

Les feux jettent vers le ciel étoilé de Bourgogne, leurs laves d’or et d’argent jusqu’à créer une architecture onirique et fantasque. Ce n’est plus la lune qui commande les cycles de la nuit. Elle n’est plus qu’une merveilleuse figurante qui règne là-bas, en fond d’allée cavalière, de l’autre coté des remparts.


Et si le feu crée ici en chacun de nous ce trouble romantique, c’est qu’il entre en résonance avec la beauté préexistante des lieux.